De la guerre en Tchétchénie ou des bizutages qui continuent à tuer régulièrement des soldats russes, il ne fut bien sûr pas question ce soir-là sur la scène du théâtre, et rarement le décalage entre ces filles bien maquillées et la réalité militaire n'aura paru aussi criant. Le public n'est pas forcément dupe. «Ce concours est une très bonne idée, mais je ne voudrais pas m'engager pour autant, ni que mon frère fasse son service militaire. Si encore l'armée russe offrait les avantages de l'armée américaine. Mais là, non merci, c'est trop dangereux.» Béata, 18 ans.