This exhibition is the result of a collaboration between Raphaël Bastide and Louise Drulhe at Rinomina, Paris in May 2018. Artists are studying the web as a threatened space that could disappear in the coming years. They recall how the web giants have killed the "peer to peer" essence of this space by monopolizing the activity within a few platforms and diverting practices to other spaces such as mobile applications. Renaming the web takes the form of a satirical illustration deeply settled by his speech as well as his technique, in the distributed nature of the peer to peer web.
Five computers display an image inspired by press drawings on which a spider claims that its web is broken and must be redrawn ( My web is fucked up! Let's draw it again ). The drawing also represents the nodes of the network formed by the comuputers. As the computers are constantly rebooting, the network’s nodes disappear and the displayed drawings is modified in real time.
The network is based on dat, a peer-to-peer web protocol with the concept of "peers" that is used in the program to update images. Also, each computer / server produces as soon as it ignites, sounds broadcast by piezos. These discrete sound patterns, different for each machine, testify to the activity or inactivity of the nodes of the network. They are based on Euclidian rhythms, inspired by traditional African rhythmic ensembles.
An online version of this work is available at the following URL, to be opened with the browser Beaker Browser: dat://36652fc7932d5c8f59cb03c0d9325a7a123e560268815269ba747e477b526f41
Press: Kuba Paris
Cette exposition est le résultat d’une collaboration entre Raphaël Bastide et Louise Drulhe à Rinomina, Paris en mai 2018. Les artistes étudient le web comme espace menacé qui pourrait disparaître dans les prochaines années. Ils rappellent comment les géants du web ont tué l'essence « peer to peer » de cet espace en monopolisant l’activité au sein de quelques plateformes et en détournant les pratiques vers d'autres espaces tels que les applications mobiles. Renaming the web prend la forme d'une illustration satirique profondément encrée par son discours comme par sa technique, dans la nature distribuée du web « peer to peer ».
Cinq ordinateurs affichent une image inspirée des dessins de presse sur laquelle une araignée prétend que sa toile est cassée et qu’il faut la redessiner (My web is fucked up! Let’s draw it again). Le dessin représente aussi les nœuds du réseau que forment les ordinateurs. Comme ordinateurs de ce réseau redémarrent en permanance, certains nœuds disparaissent et les dessins affichés se voient modifiés en temps réel.
Le réseau est basé sur dat, un protocole web peer-to-peer possédant la notion de « pairs » qui est utilisée dans le programme pour mettre à jour les images. Aussi, chaque ordinateur / serveur produit dès son allumage, des sons diffusés par des piezzos. Ces motifs sonores discrets, différents pour chaque machine, témoignent de l’activité ou de l’inactivité des nœuds du réseau. Ils sont basés sur des rythmes euclidiens, inspirés par les ensembles rythmiques traditionnels africains.
Une version en ligne de cette œuvre est disponible à l’URL suivante, à ouvrir avec le navigateur Beaker Browser : dat://36652fc7932d5c8f59cb03c0d9325a7a123e560268815269ba747e477b526f41
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.
Raphaël Bastide & Louise Drulhe , “Renaming the Web“, 2018, detail view. Photo credit: Quentin Dubret.